Retour en force du Prix de la traduction de documentaires télévisés

Après un événement retransmis en ligne en 2020 et une édition 2021 annulée, la cérémonie de remise du Prix de la traduction de documentaires télévisés a fait son grand retour en couronnant Marie Laroussinie et Christophe Elson pour l’adaptation de Derrière nos écrans de fumée de Jeff Orlowski. Mention spéciale également pour Elsa Vandaele et sa voice-over de Seaspiracy d’Ali Tabrizi. Retour sur une cérémonie électrisante !

Le jury 2022 et les lauréates - crédit photo : Brett Walsh

Mardi 4 octobre s’est tenue la 5e édition du Prix de la traduction de documentaires télévisés. Lors de cette cérémonie – chaleureusement accueillie dans l’amphithéâtre de la Scam par son Directeur général Hervé Rony – Christophe Elson et Marie Laroussinie ont été récompensés, respectivement en voice-over et en doublage synchro, pour leur adaptation extrêmement dynamique et bluffante de Derrière nos écrans de fumée de Jeff Orlowski. Une traduction qui a su retranscrire avec efficacité un univers pointu avec ses mécanismes tant techniques que psychologiques, et trouver le bon équilibre entre fidélité et liberté syntaxique. Un sans-faute selon le jury !

Marie Laroussinie, lauréate avec Christophe Elson (absent) - crédit photo : Brett Walsh

C’est aussi à l’unanimité que le jury 2022 a souhaité remettre une mention spéciale à Elsa Vandaele pour sa traduction de Seaspiracy : la pêche en question, d’Ali Tabrizi. Une voice-over jugée précise, percutante et équilibrée, saluée également pour son rigoureux travail de recherche. Une très belle performance où les nombreuses informations ont été restituées de manière suffisamment simple et énergique.

Elsa Vandaele - crédit photo : Brett Walsh

La cérémonie a donc tenu toutes ses promesses, à savoir mettre en valeur le travail des traducteurs et récompenser des adaptations dont la qualité pourra servir d’exemple auprès de nos clients. Mission à laquelle a œuvré le tout nouveau comité d’organisation, composé de Louise Bouchu, de Brigitte Hansen, de Madeleine Lombard et de Marion Riches, en relançant le Prix de la traduction de documentaires.

Un prix qui a également rempli son objectif de « créer du lien et de remettre l’humain au centre de notre activité solitaire », selon les mots d’Estelle Renard, vice-présidente de l’ATAA. Un lien qui va bien au-delà du monde des traducteurs et traductrices, et qui inclut tout l’écosystème de la post-production.

Estelle Renard, vice-présidente - crédit photo : Brett Walsh

À ce titre, le jury 2022 a parfaitement illustré cette chaîne de valeur où tous les maillons contribuent – ensemble – à la qualité d’une adaptation. Alors mention spéciale également à Olivia Azoulay et Stanislas Raguenet (traducteurs de l’audiovisuel), Denis Cherer (comédien voix, comédien de théâtre, auteur et scénariste), Laurène Mansuy (chargée de programmes à Arte), et Laurence Vager (adaptatrice et directrice artistique), pour leur participation à cet événement. Leur regard affûté a su, en toute objectivité, distinguer des traductions qui font la fierté de la profession. Une profession qui compte chaque année, environ 6 5001 œuvres documentaires traduites et diffusées en France. Un dynamisme rendu possible grâce aux 1 219 traducteurs et traductrices inscrits en France à la Scam, qui leur a redistribué - pour la moitié d'entre eux - plus de 4 millions d'euros de droits l'an dernier.

Alors, rendez-vous à la prochaine édition du Prix de la traduction de documentaires, pour laquelle les candidatures ouvriront début 2023 !

Marie Laroussinie et Elsa Vandaele - crédit photo : Brett Walsh
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